Mon dieu que la cuisine thaïlandaise est bonne !!! Mais tellement. C’est bien connu, la gastronomie thaï n’est plus à défendre.
Parfois je suis tellement en manque, que je rêve de partir à Bangkok juste une semaine pour me goinfrer, faire le plein de bonne bouffe, et revenir.
C’est une cuisine aux milles saveurs, riche en coriandre, gingembre, citronnelle, galanga, et autres épices exotiques. Préparez vos papilles à être surprises et émues. Il m’est même arrivée d’avoir des orgasmes culinaires, pour dire !
1 – La cuisine thaïlandaise et la rue
J’insiste sur le fait qu’il faut manger la nourriture de rue, même si cela fait peur lorsqu’on a des habitudes d’européen. J’admets que moi-même, lors de mon 1er voyage en Thaïlande, j’étais hyper réticente à l’idée de manger dans la rue à même le sol, persuadée que j’allais attraper la lèpre, la gale et la scarlatine en même temps. J’avais besoin de mon petit confort. Mais quelle erreur ! Une fois que j’ai osé tenter l’expérience, j’ai été de surprises en surprises. Depuis, il est impossible de me faire manger ailleurs que dans un bouiboui quand je voyage.
En fait il faut comprendre que la nourriture de rue, c’est quelque chose de culturelle en Asie. Car la plupart des gens n’ont même pas de cuisine chez eux, ou ils n’ont pas le temps de cuisiner. C’est pour cela qu’il existe cette culture de la « street food », accessible à n’importe quelle heure du jour ou de la nuit, à un prix dérisoire, et servie en moins de 5 minutes. Le turn-over de ces bouibouis est tel qu’il n’y a pas de nourriture avariée. Tout est consommé très vite, tous les jours, et par les locaux. Si la nourriture n’était pas bonne, les locaux, qui sont leurs principaux clients, ne reviendraient pas. Avec un peu de chance, les Thaïlandais assis à la table d’à côté parleront anglais. Amusés de vous voir là, ils entameront la conversation avec vous.
Si vous avez vraiment peur, alors allez dans un restaurant pour touristes, mais vous paierez le même plat au moins 4 fois plus cher que dans la rue, ça sera moins bon, et le risque d’une nourriture avariée sera plus grand.
Egalement, il existe des buffets à volonté. En effet, c’est quelque chose de très répandu. Cependant, pour éviter le gâchis, on paie ce qu’on laisse dans son assiette. A Bangkok, il faut compter 150 bahts en moyenne pour ce genre de buffet. Sans hésiter, je recommande Best Beef.
2 – Les principaux plats thaïlandais
Voici quelques plats incontournables que j’affectionne :
- pad see you: nouilles de riz sautés, avec une viande (poulet ou bœuf)
- khao pad : riz sauté, avec des crevettes ou du poulet
- tom yum: soupe à la citronnelle, avec des crevettes ou du poulet. C’est très épicé !
- tom ka: soupe coco, avec des crevettes ou du poulet. Très épicé aussi.
- som tam: salade de papaye. Nature, avec des crevettes ou du crabe. C’est très épicé.
- chicken rice: c’est l’équivalent de la poule au pot. C’est du riz cuit dans le bouillon de poulet, avec du poulet et un bol de bouillon.
- Kaprao kai ou kaprao meua : poulet ou bœuf basilic. C’est assez épicé.
Contrairement aux idées reçues, on mange avec une cuillère. La fourchette permet seulement de mettre les aliments dans la cuillère. Ainsi, on peut mieux savourer les plats en sauce comme les curry. Les baguettes sont réservées pour les plats de nouilles, ou les soupes de nouilles.
Si on au moins deux personnes à table, le principe est de commander plusieurs plats et de partager. On apporte une assiette vide à chacun, et les plats arrivent au fur et à mesure. Il n’y a pas de notion d’entrée ni de plat, donc ne vous offusquez pas si vos raviolis sont servis après le curry.
Les plus téméraires peuvent s’essayer aux œufs de fourmis, aux cafards grillés, ou autres bizarreries.
3 – Aie aie aie, la cuisine thaïlandaise ça pique
Le seul problème de la cuisine thaïlandaise, c’est qu’elle peut être très épicée… les bâtards ! Mêmes les plus habitués ont des difficultés à finir leurs plats, et pour les messieurs, la crise d’hémorroïdes n’est jamais très loin.
Cela est même devenu un problème sanitaire national. Beaucoup de Thaïlandais ont des ulcères et autres problèmes d’estomac à force de manger trop épicé.
Pour vous, en tant que touriste, une seule solution : MAI PHET ! Cela signifie « pas épicé ». En fait, apprenez ce mot par cœur, et répétez-le plusieurs fois à chaque fois que vous commandez, même si on vous rigole au nez. Car pour eux, ne pas mettre de piment, c’est comme pour nous et le sel, on en met toujours un petit peu quand même. Donc il vaut mieux insister, et rajouter vous-même la quantité de piment que vous souhaitez, puisqu’il y en aura toujours sur la table, plutôt que de ne rien dire, et de ne pas pouvoir finir votre plat. J’ai vécu ça plusieurs fois, et malheureusement j’ai dû laisser mon assiette.
4 – Coté dessert
Les desserts ne sont pas une spécialité asiatique en générale. Enfin, on n’y trouve rien de comparable à nos pâtisseries françaises. Néanmoins, on peut acheter des fruits exotiques partout dans la rue. En plus on vous les découpe pour vous simplifier la vie.
Il existe aussi des desserts à base de tapioca, coco, haricots rouges. Mais c’est très gélatineux et sucré. Ça ne plait pas à tout le monde. Cependant, dans le sud du pays, j’ai découvert les dodol. Ceux sont comme des petits caramels, moins sucrés, avec une saveur (banane, sésame). Attention, on en devient vite accrocs !
Aussi, les rotee mettent tout le monde d’accord. Ceux sont des crêpes indiennes, préparées avec de la banane et du chocolat, mais vous pouvez les commander au sucre ou à la confiture, comme nos crêpes. Un délice !
5 – Côté boisson
Avec la chaleur qu’il fait dans ce pays, on prend vite goûts au thé froid, que ce soit le thé vert au matcha, ou le thé orange (thé traditionnel). Puis, au 7/11, vous trouverez tout un tas d’autres thés au miel, ou des boissons à l’aloe vera. Dans la rue, des stands vendent des jus de fruits frais pour quelques centimes. Alors ne vous privez pas, et régalez-vous.
Côté bière, la Singha nationale est inévitable.